DES MAINS DE DIEU J'ACCEPTE TOUT MAIS QUE JE MEURE AU PORTUGAL
DES MAINS DE DIEU J'ACCEPTE TOUT, MAIS QUE JE MEURE AU PORTUGAL
acrylique et cyanotype sur coton et lin, 120*50 cm et 120*40 cm, 2023
« Das maos de Deus tudo aceito, mas que eu morra em Portugal ». Cette phrase – la dernière du fado « Prece » chanté par Amalia Rodrigues en 1990 – résonne pour l’artiste comme un vœu. Elle traduit une volonté obsessionnelle : celle de mourir au Portugal. Cette prière est inscrite sur deux banderoles en tissu habillées de cyanotypes représentant des azulejos. Ces carreaux de céramique traditionnels recouvrent les façades des maisons portugaises. Célèbres dans le monde entier, ces motifs constituent la toile de fond d’un pays dans lequel il voudrait à tout prix se fondre. L’absurde de cette volonté se manifeste par l’impossibilité des lettres, tantôt blanches sur fond très clair, tantôt ornées des mêmes motifs que le fond, à se fondre elles-mêmes dans les banderoles.
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